João Queiroz, né à Lisbonne en 1957, a commencé à exposer ses peintures au début des années 1980, alors qu’il étudiait la philosophie à la faculté de lettres de l’université de Lisbonne. Ces deux intérêts convergent dans son travail, car il se consacre à une réflexion éclairée sur le rôle de l’image à l’époque contemporaine.

João Queiroz peint des paysages. Il ne peint pas sur le motif. L’huile, l’aquarelle et l’encaustique sont ses médiums favoris. Éliminant toute trace de figuration, ses paysages frôlent l’abstraction. Et, à les observer, le spectacteur ressent vite la nécessité d’une double lecture devant ces paysages, car ici le peintre cherche à amener le spectateur à déconstruire sa manière habituelle de percevoir une œuvre.

Pour João Queiroz, le paysage est davantage un champ de possibilités qu’un but dans son œuvre ; le paysage lui permet de formuler une proposition vaste et extrêmement riche, dotée d’une gamme extraordinaire d’éléments et d’événements qui s’offrent à lui. Ses œuvres ne sont pas des comptes rendus d’un paysage, ni des topographies. Elles représentent une recherche sur la possibilité d’une représentation sensorielle et non descriptive de la nature.

L’œuvre de João Queiroz est représentée dans de nombreuses collections publiques et privées au Portugal.