FRIEZE MASTERS, SEOUL 2025. BOOTH M 09
September 3 – 6, 2025
EMILIE CHARMY
The gallery is delighted to present a solo exhibition of Émilie Charmy (1878-1974). This is an opportunity to rediscover this singular and provocative artist, one of the most original voices of modern art in Paris during the first half of the 20th century. Her paintings were part of the great artistic currents of the pre-First World War period, which she subsequently pursued in a singular and solitary way. Many of the great writers and critics of the time wrote about Charmy’s work, including the French novelist Colette who wrote a long text for the 1926 exhibition at the Galerie d’Art Ancien et Moderne in Paris.
What made Émilie Charmy’s art so distinctive and provocative in her day was that it seemed to escape what was expected of a female artist. Critics were unanimous in finding virile qualities in her expressive, physical and rugged style, but they were certainly also reacting to her treatment of subjects, particularly nudes, some of which display a remarkably frank and complex sexuality. Charmy’s success continued into the 1930s, until the Second World War wiped out most of her personal networks.
Although she continued to develop her work well into her later years, notably with self-portraits that present a curious and fascinating fusion of introspection and masquerade, Émilie Charmy’s work is beginning to resurface today.
Émilie Charmy’s work is represented in numerous Museums in France including the Musée d’Art Moderne de Paris, and in USA at the Fralin Museum in Charlottesville, the VMFA Museum in Richmond, the Arts Club and the Art Institute of Chicago.
POL PIERART
18 septembre – 18 octobre 2025
En partenariat avec la Librairie Métamorphoses, située au 17 rue Jacob à Paris, nous proposons conjointement à partir du jeudi 18 septembre une exposition réunissant un important ensemble de peintures et photographies de Pol Pierart, exposition qui sera accompagnée d’un catalogue avec un texte de Didier Semin.
Pol Pierart, né en 1955 à Liège, joue avec les mots pour en faire surgir des sens multiples et ses œuvres nous engagent à prendre du recul et à considérer certaines notions essentielles sous un tout autre angle.
Ainsi que l’explique Julie Bawin dans un texte publié dans l’Art même en 2007 : « S’il est un artiste qu’aucune considération de mode ne semble détourner du chemin qu’il s’est déterminé à suivre, c’est bien Pol Pierart. A l’écart, presque en secret, il développe une œuvre constante et cohérente qui a ceci d’imprévisible qu’elle continue de retenir le regard, de bousculer nos habitudes de vision et de mettre un terme, provisoirement, au triomphe de la démonstration. Au fil de ses expositions, on demeure toujours conquis par les petites trouvailles d’un homme qui, s’il n’aime guère la parole publique, joue habilement avec les mots, l’ironie des glissements de sens et la fantaisie des sous-entendus (…)De sa peinture, l’artiste dit qu’elle lui permet d’aller directement à l’essentiel, qu’elle l’autorise à saisir la présence physique du mot. Ainsi, contrairement à ses photographies qui apostrophent l’attention par des modes d’association doués de sens et par une mise en scène d’aphorismes et autres jeux de langage, les toiles surprennent par une grande économie de moyens et par une syntaxe rythmique se limitant à un seul mot. Dans la couleur fraîche, le peintre trace rapidement des lettres qui comportent un terme apparemment anodin. Qui connaît un peu l’artiste n’ignore pas la suite : par un jeu de biffage, de traits superposés et de lettres trafiquées, le mot initialement écrit prend un autre sens et incite à toutes sortes de lectures, d’excursions et de détours. En comète, les lettres zigzaguent dans nos pensées. Elles vont vite, elles touchent juste et s’accordent avec l’ironie détachée du message délivré. Il y a derrière l’apparente légèreté des interférences sémantiques, une gravité qui s’avoue à peine. »

